Femto Brasserie de Ben&Seb

Une aventure brassicole particulière en Pays d'Aix.

Brassin N°3

  • Mercredi 12 novembre 2014 :

    Brassage de la bière de Noël Christmas de chez Brewferm à 16h30 avec le Chevalier Blanc et Seb. Quelques modifications de pratique pour ce brassin :

    • Comme pour les autres brassins, l’eau utilisée est de l’Evian© ;
    • Mise à température de l’eau à 30 °C : j’ai fait bouillir 2 L et y ait ajouté 7 L d’eau à 15 °C ;
    • Attente de 15 mins pour l’activation des levures dans l’eau à 25 °C ;
    • Aucun sucrage initial car la recette nprécisait 0 g/L ! ;
    • L’extrait de malt houbloné a été boulli et nous avons écumé la mousse pour diminuer l’amertume comme cela est relaté sur des forum. Mais cela a enlevé une partie de la matière, probablement à l’origine de la diminution de densité initale prévue.

    Mesures :

    • Densité : 1046, alors que celle prévue vaut 1065.
    • Fermentation : 9 gg/min. à 23h.
  • Lundi 17 novembre 2014 :

    Ça bulle très peu et la mousse a été peu abondante. J’attends pour exploiter le plus de fermentation possible.

  • Dimanche 23 novembre 2014 :

    • Le temps est venu de transvaser en cuve de clarification, mais je n’ai pas pu le faire plus tôt.
    • La clarification durera 3 jours en frigo à 8-10 °C.
    • Remarque : l’odeur du brassin était faiblement vinaigrée et peu commun, le bord externe du clips du couvercle avait des traces de moisisures noires.
    • A la dégustation, le brassin n’est pas apparu altéré et possédait une amértume juste un peu moins intense que le kit Abdij.
  • Mercredi 3 décembre 2014 :

    • Embouteillage de la bière de Noël à l’aide du Chevalier Blanc. il y aura donc un mois pour la maturation.
    • Mesure de densité : 1016.
    • Dégustation : bière ample, levurée et consistante, assez foncée. Amertume moyenne.
    • Après transvasement en cuve propre, ajout de 49 g de surcre pour fermentation en bouteille.
    • Désinfection des boulteilles pendant 15 mins au four non préchauffé à Th 6.5 (175 °C).
    • Murissement à 20-24 °C en cantine pendant une semaine, puis au frigo à 8°C durant 3 semaines.
  • Mercredi 24 décembre 2014 :

    • // Dégustation :

Second Brassin

  • Mardi 29 octobre 2014 :

    Pour ce second brassin, le Chevalier Blanc était présent avec moi. Tous les membres du trio ont donc brassé une fois désormais.

    Brassage de la Grand cru de chez Brewferm à 11h30. Quelques modifications de pratique pour ce second brassin :

    • Comme pour le prempier brassin, l’eau utilisée est de l’Evian© ;
    • Mise à température de l’eau à 30 °C : j’ai fait bouillir 2 L et y ait ajouté 7 L d’eau à 15 °C ;
    • Attente de 15 mins pour l’activation des levures dans l’eau à 25 °C ;
    • Sucrage avec sucre roux cassonade pure canne de Daddy© ;
    • Compte-tenu de la température extérieure, la fermentation primaire a eu lieu dans la maison, à 20-21 °C. Peut-être n’était-ce pas suffisant et les glouglous se sont étallés plus d’une semaine comme on le verra.

    Mesures :

    • Densité : 1067, alors que celle prévue vautt 1074.
    • Fermentation : 20 gg/min. à 21h.
  • Mercredi 30 octobre 2014 :

    Ça bulle fort et la mousse est très abondante.

  • Jeudi 2 novembre 2014 :

    10 gg/min. L’activité est plus intense qu’avec la bière d’Abbaye.

  • Jeudi 6 novembre 2014 :

    Le soir : 2-3 gg/min. Il est temps de passer à la clairification.

  • Dimanche 9 novembre 2014 :

    • Fermentation primaire de 10 jours : elle a été intense longtemps. Aurions-nous du mettre la cuve à 24-25 °C plutôt que 19-20 °C ?
    • Désinfection de la cuve de clarification et du tuyau de transvasement avec PBW (nitrate de métasilicate) ;
    • La cuve est mise au garage ayant une température de 12-15 °C vu le temps pluvieu actuel ;
    • Le couvercle utilisé est cette fois-ci celui ayant le bulleur car lors du brassin 1, la cuve fermée avait gonflé ;
    • Dégustation : brassin bien moins amère que Abbaye et plus malté et fruité.
  • Mercredi 12 novembre 2014 :

    Durant cette aprés-midi, Seb, puis Patrick rejoint ensuite par le Chevalier blanc ont été de la partie.

    Mesures en vu de l’embouteillage : densité=1010.

    • Ce brassin étant déstiné au club sportif auquel je suis associé, ce seront des bouteilles de récupération qui ser ont utilisées ;
    • Nettoyage des bouteilles de récupération : eau chaude et goupillon, puis remplie d’eau et désinfectant pendant 15 mins. A thermostat 4-5, 4 bouteilles ont été fendues ;
    • Cependant, nous avons oublié de tranasvaser dans une cuve le brassin pour le sucré sans la couche de levure résiduelle. Une seule cuve était disponible à ce moment là. Nous avons du vider la cuve dans les bouteilles, puis laver la cuve. J’ai été obligé de laisser les bouteilles 2h seules. Après j’ai procédé au remplissage de la cuve en enlevant quelques moucherons qui avaient été attiré. Espérons que cette attente en air libre n’a pas mis à mal le brassin ;
    • Gestion de la fermentation en bouteille :
      • 1 semaine dans la maison à 20-24 °C ;
      • 2 semaines au frigo à 5-10 °C.

Premier Brassin

  • Le jeudi 14 août 2014 :

Nous récupérons le colis tant attendu. Nous découvrons chaque ustensile durant le déballage :

déballage

Nous commençons par stériliser chaque pièce à l’aide de la poudre d’oxygène actif, livrée dans le kit, dissoute avec de l’eau à raison de 4 g/L :

sterilisation

  • Samedi 16 août :

À 15 h, nous chauffons le mou pour le rendre liquide :

chauffage_mou.jpg

Parallèlement, nous stérilisons les 9 L d’eau (Évian) en la portant à ébullition à l’aide d’une bouilloire… étape qui durera près d’une heure ! Nous stockons cette eau dans le bidon n°2 pour refroidissement.

Clairement, la stérilisation des 9 L d’eau et son refroissement prennent beaucoup de temps et il aura fallu attendre une nuit pour que l’eau soit à température ambiante, autour de 24 °C.

Nous diluons les 500 g de sucre (50% de sucre blanc et 50% de sucre roux bio car nous n’avions pas assez de roux) avec 3 L d’eau préparée. Puis, nous y avons versé le mou devenu bien liquide :

verser_mou.jpg

  • Dimanche 17 août :

Une fois le mélange eau-mou à température, j’ai préparé le levain à dissoudre avec de l’eau à 25 °C dans un verre stérilisé. Je n’ai attendu que 5 mins pour la réactivation des levures alors que 15 mins sont préconisées. Cela m’était sorti de l’esprit.

levures_dissoutes.jpg

Vint enfin le moment de l’assemblage du levin avec le mou, vers 11 h :

levures_versees.jpg

Et le moment de ce geste quasi religieux et ancré dans tout homme : le brassage avec la puissante spatule.

brasser_levures.jpg

Il est temps d’effectuer la mesure de la densité de départ : j’ai obtenu 1,063.

brassin-1_mesure-1.jpg

L’ensemble est actuellement installé au fond de mon garage, dans l’obsucrité :

fermentation_installation.jpg

Dimanche 17 vers 17h, une mousse abondante apparaît dans le seau :

brassin-1_mousse.jpg

Et puis les glou-glous, d’abord convulsifs et espacés sont passés à 12/min. vers 21h.

  • Lundi 18 matin :

Un pic de glou-glous à 15/min.

  • Mardi 19 soir :

Le débit des glou-glous a chuté à 6/min.

  • Mercredi 20 matin :

4 gg/min. et une densité de 1,013. Ça sent la fin… La dédustation du brassin montre des allures de véritable bière arômatique avec un final assez amère. Sa texture vineuse et ronde indiquent une bière très probablement assez alcoolisée. Le soir 2gg/min.

mesure_densite-2.jpg

  • Jeudi 21 matin :

0 gg/min. Le temps de tirer le jus pour la clarification est venu.

  • Vendredi 22 matin :

J’ai enfin le temps de procéder au transfert dans le seau 2 à l’aide d’un tuyau stérilisé au diamètre du robinet. Rendez-vous dans une semaine…

transvaser.jpg

Le fond de cuve plein de levures :

fond_de_cuve.jpg

  • Du vendredi 21 au vendredi 29 août :

    Clarification au frais avec un frigo branché à une prise programmable pour ne le faire fonctionner que partiellement dans le temps et donc maintenir une température de 15°C.

clarification.jpg

  • Dimanche 31 août : embouteillage

Il faut stériliser les bouteilles lavées au préalable : 15 mins au four à 175 °C (Th 6.5)

chauffage_bouteilles.jpg

Stérilisation des bouchons et tuyauteries d’embouteillage :

lavage_bouchons_etc.jpg

Changement de cuve pour éliminer la partie des levures décantées :

transvaser_apres_calrifiaction.jpg

On ajoute exactement 72 g de surcre roux permettant la fermentation en bouteille pour la production de CO2 :

sucrage_pour_bouteilles.jpg

Remplissage aisé des bouteilles grace à la tige avec poussoir :

systeme_remplissage_bouteilles.jpg

Bouteille remplie au bon niveau, permettant de maintenir une pression honorable de la boisson :

remplissage_bouteille.jpg

Postionnerment de la capsule :

avant_encapsulage.jpg

Et hop, encapsulage :

encapsulage.jpg

La scène d’encapsulage, la pression monte…

encapsulage_ustenciles.jpg

Enfin, la production mise en bouteille et la satisfaction de voir son cheptel prêt pour la dernière ligne droite en maturation :

encapsulage_fin.jpg

  • Dimanche 14 septembre :

    • L’attente durant la maturation en bouteille est propre à la méditation, surtout pour une bière façon abaye. Ce fut l’occasion pour les enfants de créer une étiquette :

    etiquette_saison_divers.jpg

    • Visiblement à plusieurs niveaux de lecture :

      • La saison : c’est la bière bue par moine, qui est moins alcoolisée que celle vendue, une bière de table répendue ;
      • divers : la bière produite pourra être une blonde, une brune, une ambrée… vive la diversité ;
      • d’hiver : les saisons de l’année, mais aussi le temps qui passe, qui vit et qui arrivera… on le voit bien avec l’illustration des scènes de dégustation médiévale, présente et futur.
    • Dégustation : Elle est corsée et vineuse avec une finale amère. Plus le temps de vieillissement en bouteille passe, plus elle s’arrondie et la finale est plus agréable. Elle titre autour de 8,5°.


  • Bilan : avant de commencer un brassin, s’assurer des points suivants

    • avoir suffisamment de poudre permettant la stérilisation de l’ensemble ;
    • prévoir l’achat de 1 kg de sucre roux d’avance ;
    • la veille : stériliser l’eau achetée et la stocker dans le seau n°2 fermé pour refroidissement ;
    • prévoir l’achat d’une bassine dédiée à la stérilisation des pièces ;
    • prévoir l’achat d’un verre pas trop haut dédié au levin ;
    • trouver une méthode rapide pour la stérilisation des bouteilles ;

Liens Utiles

Démarrage De La Femto Brasserie

Premier article d’un blog qui essayera de relater l’aventure brassicole de deux amateurs de bière probablement un peu trop geek. Ben est mon maître jedi en ce qui concerne la bière, c’est grâce à ses enseignements de qualité que j’ai pu cheminer librement dans la découverte du trésor cacher dans la caverne aux merveilles de Patrick.

En tant que bidouilleur/geek/scientifique/fou, ça fait plusieurs années que je suis curieux de découvrir comment l’on fait de la bière. Lorsque j’ai vu l’article de Nicolas Lambert sur comment brasser de la bière à la maison grâce à un Raspberry Pi, un Arduino et un frigo bidouillé, j’ai immédiatement rêvé de me lancer dans l’aventure.

Pour partager cette aventure il n’y avait que mon ami Ben. Lorsque je, moi Seb, lui en ai parlé, après une réflexion interminable d’au moins 5 minutes, il a accepté de se lancer sur ce projet.

En plus de ces deux fous originels, un troisième larron, le Chevalier Blanc, est venu se joindre à la bande pour les raisonner et s’amuser avec eux. Il ne se joindra à nous que plus tard mais nous avons prévu de lui faire goûter nos premiers essais en avant première. S’il sort vivant de se suplice nul doute qu’il restera avec nous pour d’autres châtiments.

L’objectif de ce blog pour nous est double. Premièrement il nous permet de garder une trace qui nous permettra de voir au fur et à mesure le chemin parcouru et de se remémorer tous les instants de cette quête vers la connaissance. Deuxièmement, on l’espère, il contribuera à donner envie de brasser à la maison à d’autres padawans.